| Les
toilettes sèches: écologiques, pratiques et
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Qu’est-ce que les toilettes sèches ? Ce sont des toilettes qui n’utilisent pas d’eau et qui permettent la transformation des excréments en compost. En effet, nos déjections sont riches en azote, en y ajoutant un apport de carbone avec de la sciure de bois par exemple, une décomposition aérobie se produit qui va transformer l’ensemble en composte. Les toilettes sèches sont composées d’un sceau (en plastique ou en inox), d’un cadre en bois et évidemment d’un abattant. Il suffit de remplir le fond du sceau avec de la sciure de bois (gratuit) et après chaque utilisation de jeter par-dessus deux grosses poignées de scieurs de bois. Le compostage se fera alors sans odeur. Le gros intérêt et de ne pas utiliser d’eau pour évacuer les matières habituellement rejetées à l’égout et qui doivent transiter vers des stations d’épuration. Il faut savoir que chaque fois que nous tirons la chasse d’eau nous utilisons entre 3 L (économiques) et 12L d’eau. Les toilettes sèches nous permettent donc de faire des économies à triples titres : - Sur l’eau puisqu’il n’y en a plus besoin - Sur l’engret : Les toilette sèches vous permettent de produire un engrais de qualité pour un coût infime, voire nul (sciure de bois). - L’installation de toilettes sèches et vraiment peu onéreuse et facile à mettre en œuvre. Par exemple si vous souhaitez installer des toilettes à l’étage de votre maison ou dans un endroit qui nécessite des travaux de canalisation onéreux, vous pouvez opter pour les toilettes sèches. L’autre avantage des toilettes sèches c’est qu’il n’y a plus le bruit de la chasse d’eau et des écoulements, un confort acoustique non négligeable. Les toilettes sèches sont très écologiques car on valorise nos déchets organiques ainsi que les déchets issus de l’industrie du bois (sciures et copeaux) tout en ne consommant plus d’eau et donc limitant sa pollution et l’énergie nécessaire à la transporter et à la traiter. Les inconvénients : Contrairement aux idées reçues, les toilettes sèches ne dégagent pas d’odeurs nauséabondes, du moment que le compostage est bien fait (recouvrir de sciure de bois à chaque utilisation). - Il faut prévoir de stoquer la sciure ou les copeaux de bois (minimum 1 à 2 m3 par famille et par an) et un petit coin du jardin pour laisser se développer votre compost. Rassurez vous le compost diminue de taille par rapport au mélange initiale : déchet et sciure. Le volume final fait moins d’un tiers du volume initial. - Trouver de la sciure de bois, des copeaux non traités (pour ne pas polluer votre terre avec votre composte) ou de la cendre. Les scieries vous les fournirons souvent gratuitement ou pour un coût modique, n’hésitez pas à les contacter. - La vidange du sceau (en inox de préférence) dans le compost et l’entretien du sceau sont à faire régulièrement (une fois par semaine environ). Le poids du sceau remplit et à prendre en compte pour sa manipulation (de 5 à 20 kg pour les plus grand). Prévoyez des anses pour le porter. Les erreurs à éviter : Ne vous embetter pas à utiliser des toilettes sèches qui séparent l’urine et les matières fécales : Elles sont plus onéreuses, prennent plus de place et la décomposition naturelle ne se fera pas complètement. Il vaut mieux mélanger l’ensemble des déchets pour avoir un mélange humide favorisant une bonne décomposition. C’est le système le plus simple et le plus efficace. |
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